Grâce à une gestion de projet experte, à un savoir-faire et à la magie de la technique, les occupants d'une ancienne installation de maintenance de torpilles au dépôt de munitions des Forces canadiennes de Bedford, en Nouvelle-Écosse, peuvent être assurés que leur lieu de travail est exempt de dangers.

L'équipe du projet de CDC à Halifax, composée de Jeremy Shaw, Matthew Mackenzie et Norman Steele, s'est penchée sur différentes préoccupations, dont la contamination généralisée des équipements et des sols, les fuites d'eau, la poussière de plomb et d'amiante, ainsi que des solives de plafond non conformes aux normes.

L'organisation des tâches à accomplir a nécessité une coordination importante entre CDC et l'entrepreneur, explique M. Shaw, coordinateur de CDC, Services de construction. Nous avions plusieurs enjeux à gérer, mais l'élimination du plomb et de l'amiante était la priorité. Ensuite, l'assainissement a pu commencer.

Pour ramener les niveaux de combustible pour torpilles hautement volatil à un niveau indétectable dans et sous la structure vieillissante, il a fallu enlever toute la dalle du plancher et l'équipement sur une grande surface, tout en laissant la structure intacte, puis creuser jusqu'au substrat rocheux. Ce processus rigoureux a permis de parvenir à une détection zéro. L'expert-conseil a également recommandé de placer un système d'extraction des vapeurs sous le nouveau plancher à titre de précaution supplémentaire.

Après l'excavation et l'assainissement des sols au dépôt de munitions des Forces canadiennes de Bedford, en Nouvelle-Écosse, les occupants ont eu la confirmation que le bâtiment est maintenant sécuritaire.
Après l'excavation et l'assainissement des sols au dépôt de munitions des Forces canadiennes de Bedford, en Nouvelle-Écosse, les occupants ont eu la confirmation que le bâtiment est maintenant sécuritaire.

Ces mesures allaient au-delà des normes de santé et de sécurité, explique M. Shaw, mais un objectif important du projet était de garantir aux occupants que le bâtiment est sûr. C'est là que la technologie est également entrée en jeu.

Lors d'une séance de discussion ouverte, les utilisateurs finaux ont pu constater la diminution des niveaux de contamination grâce à un survol des excavations en 3D, rendu possible au moyen de la technologie LIDAR (détection et télémétrie par ondes lumineuses).

« Les images ont valu mille mots », se souvient M. Shaw. On pouvait répéter sans cesse que la contamination avait disparu, mais le fait de constater visuellement la baisse des niveaux amplifiait vraiment le message. »



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